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13 juillet 2013 6 13 /07 /juillet /2013 09:49

 

 

L'enquête publique a pris fin le jeudi 11 juillet 2013.

 

 

Un mois, pour partie en période de congés d'été, c'est assez peu propice à récolter largement l'opinion publique. (lire : Enquête publique du PLU : l'officiel calendrier est affiché)

 

Nous pouvons cependant souligner que la mairie a fourni une version informatisée de l'ensemble des documents soumis à l'enquête.

Les fichiers ont été mis à disposition sur un ordinateur portable dédié mais... accessible aux heures d'ouverture de la mairie.

 

Notre association a déposé dans le registre de l'enquête quelques remarques qui nous ont semblé utiles pour la suite des opérations.

Les voici "mises en ligne".

 

 

1- La « banalisation paysagère de la commune »


C'est sur ce constat attristant que s'ouvre le Rapport de Présentation (10/110).
Il manque au reste du document des indications précises pour traduire la volonté municipale de s'en sortir réellement. Ce chapitre aurait pourtant demandé un programme à part entière de valorisations et d'embellissements.
Bien maigre consolation, les stationnements en zone Ua (centre bourg) seront accompagnés d'un arbre « haute tige » pour 4 places de stationnement. Mais, malheureusement, la mairie, bien au fait de la règle qu'elle allait faire appliquer pour tous, n'a pas pris le soin de se l'imposer, par anticipation, dans l'affaire des abords d'Aldi.

 


2- La « réduction des déplacements motorisés »

 

Elle devrait être obtenue à l'aide d'un « maillage piéton structurant et sécurisé »(15/110).
Le PLU ne se hasarde pas à s'engager au-delà des incantations : quelles études des déplacements pour mesurer la situation existante ? Quels scénarios possibles pour faire évoluer la situation ? Quel choix retenu ? Le vélo dans tout cela ?

 

 

 

3- L’agrandissement du groupe solaire

 

« Les équipements scolaires (écoles et restaurant) sont insuffisamment dimensionnés pour pouvoir réponde à une hausse des effectifs scolaires à échéance 10/15 ans. En effet, cinq classes supplémentaires (en plus des 12 existantes) doivent être créées pour répondre aux futurs besoins de la population. Une réflexion est en cours pour permettre l’agrandissement du groupe scolaire existant. Des emplacements réservés de part et d'autre de la Mairie/école sont délimités au PLU. » (26/110)
Les deux emplacements réservés annoncés manquent au tableau des 41 ER répertoriés, ils ne sont pas non plus reportés dans les documents graphiques.
La question de l'éclatement du groupe scolaire, « de part et d'autre de la Mairie/école » reste en attente de solution viable. La réalité est pourtant préoccupante : le groupe scolaire est coupé par une voie de transit dont rien ne dit qu'elle sera apaisée. Faudra-t-il attendre encore 10/15 ans avant de se décider à accueillir les enfants dans de bonnes conditions ?

 

 

 

4- La ressource en eau


Au regard du développement de la population prévu sur le territoire de la commune, le maintien d'une zone captage immédiat étriquée (Np1) reste préoccupant. Il est bien envisagé de l'étendre mais aucun document précis ne vient corroborer cette intention. Il serait pourtant possible d'en définir dès à présent le périmètre afin de préserver cette ressource primordiale. Il serait aussi logique de compléter les servitudes pouvant être disposées sur les zones d'extension du périmètre de captage (Np2).
Nous ne pouvons que nous réjouir de savoir que « les agriculteurs respectent depuis plusieurs années des mesures agro-environnementales ». Mais, là encore, soit on peut se satisfaire de belles incantations, soit on peut décider de mesurer sérieusement l'état de la situation et les évolutions possibles.
« depuis plusieurs années » : combien ?
« des mesures agro-environnementales » : lesquelles ? Où ? Quels résultats ? Quelles conséquences ?
Pourquoi maintenir en plaine de vastes cultures irriguées grandes consommatrices d'eau ?
Quelles sont les priorités qui peuvent être accordées aux activités écologiquement viables ?
Quelles politiques d'acquisitions foncières, de boisements ou de gestion écologique des terres nous garantissant sur le plus long terme ? Quels moyens à mettre en œuvre d'urgence pour lutter contre l'emploi démesuré de produits toxiques ?
Les risques liés à la RD 502 sont établis comme suit (77/110) : ils sont

« susceptibles de générer des pollutions pouvant atteindre les ressources en cas d'accident » . C’est suffisamment grave et devrait être assorti de mesures de précautions.

Des bassins de rétentions peuvent-ils répondre à cette attente ?
« Les programmes d'amélioration des rendements du réseau d'adduction eau potable par la commune et son fermier » (78/110) posent un problème de notoriété publique. ( lire :
Une histoire (toujours) imbuvable )

Tout d'abord parce que la commune dit n'être en rien responsable de cette question qu'elle renvoie systématiquement vers le Syndicat des eaux de l'Amballon. Mais surtout parce que le fermier n'a pas montré sa capacité, malgré des demandes répétées, à décrire les programmes dont il est fait ici état. Soit ils restent fictifs, dans ce cas la petite phrase devrait disparaître du PLU. Soit ils existent réellement, dans ce cas ils mériteraient d'être annexés au PLU.
Ce qui semble manquer au PLU c'est le cadre légal fixé par le Décret n° 2012-97 du 27 janvier 2012 relatif à la définition d'un descriptif détaillé des réseaux des services publics de l'eau et de l'assainissement et d'un plan d'actions pour la réduction des pertes d'eau du réseau de distribution d'eau potable. La loi invite les collectivités organisatrices des services d'eau et d'assainissement à une gestion patrimoniale des réseaux, en vue notamment de limiter les pertes d'eau dans les réseaux de distribution. A cet effet, elle oblige à établir un descriptif détaillé des réseaux. Le décret en précise le contenu : le descriptif doit inclure, d'une part, le plan des réseaux mentionnant la localisation des dispositifs généraux de mesure, d'autre part, un inventaire des réseaux comprenant la mention des linéaires de canalisations, la catégorie de l'ouvrage, des informations cartographiques ainsi que les informations disponibles sur les matériaux utilisés et les diamètres des canalisations. Ce descriptif doit être régulièrement mis à jour.

 

La nouvelle station d'épuration est annoncée en page 78/110 mais quelque chose ne colle pas dans le calendrier annoncé : les travaux doivent durer 6 ans et se dérouleront entre 2013 et 2016...

 

 

 

5- Les opérations relevant d’Orientations d'Aménagement et de Programmation (OAP)

 

 

• Les Matives Sud


C'est un projet qui porte sur 12,8 ha et se trouve dans le champ d'application du décret 2011-2019 du 29 décembre 2011 modifiant les études d'impact.
L'étude d'impact permettra d'approfondir des connaissances qui ont semble-t-il été malmenées dans le dossier du PLU. Il est ainsi annoncé que « des bassins d'infiltrations paysagers alimentés par des systèmes de noues pourront être aménagés à l'échelle de l'opération » (80/110). Lors du Conseil Municipal du 15 avril 2013 cette bonne nouvelle a été contredite formellement : impossibilité d'infiltrer et recours à des bassins de rétentions. Outre l'hydrogéologie problématique, l'étude d'impact permettra de s'interroger un peu sérieusement sur les trafics générés par ce projet, ses besoins en stationnement, les nuisances sonores et la manière d'y remédier, la question de la desserte de la première phase de l'opération, tout particulièrement en ce qui concerne la collecte des ordures ménagères.

 

 

• Les Forges

 

Ce programme dédié à l'habitation, avec jardins privatifs et aires de jeux pour les enfants implique un haut degré de dépollution des sols. C'est une question dont la mesure n'est pas mise à disposition dans les documents du PLU. Ce secteur n'aurait-il pas pu accueillir un projet moins gourmand en dépollution à savoir, par exemple, les ateliers municipaux lesquels libéreraient ainsi de la place pour le groupe scolaire?

(voir ci-dessus : 3- L’agrandissement du groupe scolaire)

 

 

• Le Rocher

 

Le projet s'étend sur 20 ha et se trouve dans le champ d'application du décret 2011-2019 du 29 décembre 2011 modifiant les études d'impact.
Le PADD du PLU revient à plusieurs reprises sur « l'esthétique urbaine ». Chacun peut s'accorder à reconnaître que c'est bien sur le Rocher qu'elle aura été particulièrement massacrée.

Cette zone « marque l'entrée ouest de la commune » (10/110) c'est un euphémisme de signaler que la commune a été ici « marquée » :
-désordre et médiocrité des constructions, des enseignes et pré-enseignes
-voiries et accotements maltraités
-arbres d'alignement ou d'agrément ignorés
-traitement des limites inconnu
-sécurisation des accès, lisibilité, etc...
Tout reste à faire avant de se préoccuper d'étendre la zone !

 

Si l'on veut bien croire le Rapport de Présentation, ce projet d'agrandissement n'aura qu'un « impact sur l'environnement limité » (92/110).
Il suffit de le croire car aucune mesure de l'impact ne vient étayer cette assertion ni aucune définition préalable des limites acceptables par la collectivité.

 

Les modes doux ne seront pris en compte qu'en « accompagnement des nouvelles voies », ce qui porte à penser que les voies existantes sur la dite zone continueront d'être délaissées.
Comment peut se préparer un maillage doux dans de telles conditions ? Il est dommage de n'avoir pas mis en relation ce sujet avec celui de la Voie Verte des Confluences dont le tracé passe justement par la zone du Rocher.


« Les parcours piétons et cycles auront une largeur minimale chacun de 1,50 m et pour un meilleur confort des piétons, ils peuvent être intégrés dans une bande plantée (confort d'été par l'ombrage des arbres) » (34/37) Le schéma qui illustre cette orientation montre, au contraire, des arbres installés dans la bande de stationnement.... Ce sera soit l'un, soit l'autre.

 

Le faire valoir de la haie périphérique laisse aussi planer de sérieux doutes sur les intentions de l'OAP. On peut en effet lire (35/37) : « Une bande végétalisée, d'environ 20 mètres, plantée d'arbres à très grand développement (chênes, ...), doit être aménagée. Sur la moitié de cette bande végétalisée, peuvent être aménagées des aires de stationnement ». Il faudrait savoir ce qu'on veut : « une lisière paysagée plantée d'arbres à grand développement » (37/37) ou juste de quoi caser des voitures ?

 

 

 

• Les Rives du Jardin


L'OAP prévoit une densité de 40 logements à l'hectare sans que cela soit traduit par des hauteurs maximales préconisées. Il semble que l'idée de préserver au centre bourg son caractère de plus forte densité devrait conduire ici à limiter les hauteurs envisagées au niveau du R+2, mais cela reste à écrire dans le document d'orientation.
Les risques hydrogéologiques sont mal identifiés alors qu'ils devraient clairement « orienter » les programmes de constructions.

A ce stade, des préconisations un peu plus fines devraient permettre de préciser les types de fondations autorisées, les possibilités de stationnements sous-terrains, les principes d'infiltration ou de rétention des eaux pluviales, les règles de limitation de l'imperméabilisation des sols, ...

 

 

 

6- L'accessibilité « universelle »


La loi de 2005 impose une accessibilité universelle pour les transports, la voirie, les espaces publics, les établissements et installations recevant du public et ce à compter du 1er janvier 2015.
Il semblerait judicieux que le PLU puisse organiser cette obligation légale en annonçant par exemple les agendas d'accessibilité programmée pour les établissements recevant du public.
Il n'est pas très cohérent de se lancer dans un vaste programme de nouveaux itinéraires « modes doux » en laissant de côté les itinéraires existants encore assez peu praticables pour les personnes à mobilité réduite.

Ces aménagements rendus obligatoires par la loi sont ignorés par le PLU alors qu'ils devraient être considérés comme prioritaires.
 

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15 juin 2013 6 15 /06 /juin /2013 09:56

 

Pour compléter provisoirement notre "histoire imbuvable"....

 

Vous trouverez ci-dessous le texte intégral de la délibération N°61 du 6 mai 2013 porté au registre du Conseil municipal d'Estrablin.
 

 

N° 61 TARIF DE L'EAU : Réaction des habitants et contexte.
Lettre au président du syndicat des eaux de l'Amballon.

 
Rapporteur : VINCENDON Alain


De très nombreuses protestations d'habitants de la commune et aussi d'autres communes sont arrivées en Mairie pour s'étonner de l’augmentation très importante du prix de l'eau lors de la réception de la récente facture envoyée par la SAUR, délégataire du service public pour le compte du syndicat des eaux de l'Amballon. Un collectif d'association d'usagers du service des eaux composé de plusieurs associations dans plusieurs communes s'est créé.

 

M.VINCENDON qui représente la commune avec ses collègues : titulaire Virginie TIETTO et suppléants Gilles LENTILLON et Martial GAGNEUR, souhaite apporter les précisions suivantes :


• Les compteurs de télé-relève ont été prévus pour remédier à un problème de repérage des fuites dans les réseaux délégués à la SAUR et quelques fois après les compteurs des habitants. La commune d'Estrablin était statistiquement la commune la plus touchée du secteur de desserte du syndicat des eaux de l'Amballon. C'est donc tout naturellement que les élus ont voté favorablement à cette initiative qui semblait aller dans le sens d'une amélioration du service public.


• Il a été convenu lors de cette installation de compteurs qu'une information serait donnée par la SAUR précisant les conditions de cette installation avec possibilité de refus des usagers et des renseignements sur les coûts précis de ces installations afin qu'une éventuelle augmentation des prix de l'eau n'échappe pas à la vigilance des consommateurs et des élus déléguant le service. Ce courrier aux consommateurs n'a jamais été fait, malgré les demandes réitérées des élus du syndicat.


• Par ailleurs de nombreux élus ont signalé qu'il était risqué juridiquement de facturer les compteurs de télé-relève sachant que ces compteurs ne seront pas opérationnels pendant environ deux années puisque tous ne sont pas installés... Il est regrettable de noter que la SAUR n'ait pas tenu compte de cette remarque faisant ainsi courir au syndicat le même risque juridique. Par ailleurs il avait été convenu que les surplus de consommation repérés pour les consommateurs avant la fin de l'opération de changement des compteurs de télé-relève seraient pris en charge conjointement par le syndicat et la SAUR. Ici encore aucun écrit malgré les remarques répétées n'a été fait.


Il est proposé au Conseil Municipal après cette explication, de saisir le Président du syndicat des eaux de l'Amballon par courrier avec copie à la SAUR pour lui demander des explications quant à cette situation.


Après avoir délibéré, le conseil municipal,
Valide la saisine par courrier du Président pour lui demander des explications quant à cette situation complexe.
Charge le Maire de faire le nécessaire


Pour : 18
Abstentions : 0
Contre : 0


Les insatiables buveurs d'eau ont de quoi rester sur leur soif.


On ne comprend pas bien comment les compteurs de télé-relève pourront remédier au problème des fuites alors que celles-ci apparaissent "dans les réseaux délégués à la SAUR et quelques fois après les compteurs des habitants".

Les réseaux sont donc bien en cause mais à quel niveau?

 

Il nous faut rappeler au passage quelques obligations mentionnées par le  

Décret n° 2012-97 du 27 janvier 2012 relatif à la définition d'un descriptif détaillé des réseaux des services publics de l'eau et de l'assainissement et d'un plan d'actions pour la réduction des pertes d'eau du réseau de distribution d'eau potable

La loi invite les collectivités organisatrices des services d'eau et d'assainissement à une gestion patrimoniale des réseaux, en vue notamment de limiter les pertes d'eau dans les réseaux de distribution. A cet effet, elle oblige à établir un descriptif détaillé des réseaux. Le décret en précise le contenu : le descriptif doit inclure, d'une part, le plan des réseaux mentionnant la localisation des dispositifs généraux de mesure, d'autre part, un inventaire des réseaux comprenant la mention des linéaires de canalisations, la catégorie de l'ouvrage, des informations cartographiques ainsi que les informations disponibles sur les matériaux utilisés et les diamètres des canalisations. Ce descriptif doit être régulièrement mis à jour.

Apprendre que la commune d'Estrablin "était statistiquement la commune la plus touchée du secteur de desserte du syndicat des eaux de l'Amballon" et que "c'est donc tout naturellement que les élus ont voté favorablement à cette initiative qui semblait aller dans le sens d'une amélioration du service public" portera l'insatiable buveur d'eau à sourire et à demander : vous m'en remettez une?

 

 


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2 juin 2013 7 02 /06 /juin /2013 19:39

 

Une affiche a été placée sur la porte d'entrée de la mairie.
L'enquête publique aura lieu du 11 juin au 11 juillet 2013.

 

Le dossier sera consultable aux heures habituelles d'ouverture au public des services municipaux.
Le commissaire sera présent les :
mardi 11 juin de 9h00 à 12h00
jeudi 20 juin de 14h00 à 17h00
mercredi 3 juillet de 14h00 à 17h00
jeudi 11 juillet de 14h00 à 17h00
Propositions et contre-propositions pourront être adressées à l'adresse internet suivante : mairie@estrablin.fr.

Elles seront ensuite tenues à disposition du public "dans les meilleurs délais".

Deux brèves remarques sur la consultation du public :
-elle tombe encore une fois pendant la période des vacances d'été.
-les horaires d'ouverture des services municipaux restent inchangés, donc toujours aussi peu accessibles à ceux qui travaillent.

Par ailleurs, la mairie, après avoir organisé une manifestation peu suivie, souhaite mettre à disposition du public un cahier de doléances pour que La Poste veille à s'ouvrir mieux au public.
Nous vivons une époque opaque.

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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 17:59

 

 

Lors de sa séance du 6 mai 2013,

le conseil municipal d'Estrablin abordait un sujet qui fâche

et que certains pensent devenu imbuvable :


L'EAU POTABLE

 

 

 

 

C'est Alain Vincendon, élu au Syndicat des Eaux, qui était à l'épreuve.

Fort heureusement, un courrier, adressé par 5 associations locales au maire et aux délégués communaux près du Syndicat des Eaux de l'Amballon, a pu servir de trame à son exposé.

Voici une copie du courrier en question :

Courr Maire+Délégues Estrablin 30-4-13 2


Courr-Maire-De-le-gues-Estrablin-30-4-13-3.jpeg

 

Les explications données le 6 mai ont fait la part belle aux justifications de la SAUR.

De trop nombreuses fuites auraient amené l'entreprise à opter pour l'installation de compteurs à télérelève.

Il ne nous a pas été expliqué pourquoi les nombreuses fuites seraient imputables aux installations après compteurs et non pas aux réseaux de distribution.

C'est surtout sur le plan de la communication que le Syndicat semble s'être fâché avec son délagataire, car il lui a été demandé en vain d'informer les abonnés.

Le Syndicat n'aurait-il pas pu prendre en charge cette délicate mission?

En séance, Alain Vincendon a rappelé que facturer un service non fait c'est s'exposer aux réprimandes du juge du Tribunal Administratif.

Intéressant mais ...qui va s'y coller?

Le Syndicat des Eaux a-t-il préparé une requête?

Ou constitué un dossier auprès d'un avocat?

En fin d'exposé les élus ont bien montré qu'ils sont très "remontés".

Quelques bribes prises à la volée :

-Le Syndicat va se débattre!

-Nous avons été roulés dans la farine!

-Nous ne lâcherons pas!

-Le maire va rédiger un courrier au Président du Syndicat avec copie à la SAUR!

 

Et notre demande de rendez-vous?

 


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15 mai 2013 3 15 /05 /mai /2013 13:59

 

 

Voici le texte de la déposition faite par notre association le 15 mai 2013, à l'occasion de la rencontre du commissaire enquêteur.



Le dossier d'enquête précise dans son objet que le cimetière actuel, doté de 382 emplacements, arrive à saturation. Il ne reste que 3 emplacements libres alors que le rythme des inhumations est de 16 à 18 par an. Le projet soumis à l'enquête porte sur 10 emplacements de tombes et 10 caveaux, ce qui ne semble pas pouvoir répondre durablement au problème annoncé dans l'objet de l'enquête.

Une demande d’autorisation préfectorale est nécessaire pour cet agrandissement car il est situé à moins de 35 mètres d'habitations (L. 2223-1 du CGCT). Cette autorisation est accordée après avis du conseil départemental d’hygiène. Ces pièces ne sont pas jointes au dossier d'enquête.

La présence d'un puits, révélée par la déposition de Madame Bertholon, pose problème. Elle signale que le dossier semble avoir été bouclé à la hâte. Nous ignorons donc la décision envisagée par le maître d'ouvrage pour se mettre en conformité avec le CGCT.

 

L'étude hydrogéologique date de juillet 2011 et porte sur des parcelles extérieures au projet. Les résultats des sondages sont très hétérogènes et l'on se demande comment il est possible d'en extrapoler des conclusions en dehors du périmètre sondé. Il semble donc nécessaire de procéder à des sondages complémentaires lesquels seraient bien situés dans le périmètre étudié.

 

Le principe général, retenu sur le territoire de la commune, d'un rejet à débit limité des eaux de ruissellement dans le système des égouts, n'a pas fait ici l'objet d'études de faisabilité sérieuses : essais de perméabilité, apport en eau du bassin versant, dimensionnements des surfaces infiltrantes, calcul des débits de fuite, … tout cela reste à produire dans un dossier complété. Mais il semble que le choix d'installer les parties aménagées en bas de pente ne facilitera pas l'obtention de bons résultats.

 

Le dossier ne dit rien du principe retenu pour la construction des murs de clôture. Il lui manque aussi un minimum de documents graphiques permettant de comprendre comment sera prise en compte la topographie : la question du nivellement, pourtant préoccupante à cet endroit, semble avoir été particulièrement négligée.

 

 

Pour « Une Place pour les Citoyens »

 

 

Dominique Jestin

 

 

 

Cette déposition a été intégrée au registre de l'enquête.

L'enquête publique est ouverte jusqu'au 24 mai 2013.

Le commissaire enquêteur adressera ensuite un PV au maire, assorti d'une série de questions.

Le maire aura alors 12 jours pour proposer un "mémoire en réponse".

Une deuxième tranche d'extension serait déjà à l'étude mais aucun document n'a été mis à disposition du public.

 

 

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11 avril 2013 4 11 /04 /avril /2013 20:01

 

 

Robert Chaudier, premier vice-président chargé de l'environnement,

nous a apporté la réponse suivante, datée du 21 mars 2013 :

 


Madame,

 

Vous avez adressé à monsieur le Maire d'Estrablin une demande concernant la gestion des déchets ménagers. Comme vous le savez ce service est géré par la Communauté d’Agglomération du Pays Viennois.

Depuis plusieurs années ViennAgglo s'est attachée à mettre à disposition des habitants, sur l'ensemble de son territoire, les moyens de traiter une grande quantité de matériaux : emballages, papier, verre mais également textile, bois, déchets d'équipement électrique et électronique...

Ces filières ont été mises en place dans un objectif de valorisation maximum mais également d’optimisation des coûts.

En effet, le traitement des déchets est impacté par l'augmentation régulière des taxes (TGAP, TVA) et il est essentiel de trouver des solutions pour en réduire l'impact sur les habitants.

C'est pourquoi chaque décision est prise en fonction de la réglementation, du bénéfice estimé et du coût.

Ainsi la collecte en porte à porte des bacs jaunes comparée à celle effectuée en apport volontaire, permettrait une augmentation de déchets triés faible mais un surcoût important. Actuellement, sur ViennAgglo, une tonne d'emballages collectés en porte à porte coûte deux fois plus cher qu'une tonne collectée en apport volontaire. Cet écart se creuse lorsque le porte à porte est effectué dans des zones d'habitat moins dense qui nécessitent de parcourir de nombreux kilomètres pour une faible quantité collectée.

C'est pourquoi, vous comprendrez que la décision a été prise de ne pas étendre la collecte en porte à porte des bacs jaunes en dehors du centre d'Estrablin et sur les 13 autres communes.

Mes services et moi-même restons à votre disposition pour de plus amples renseignements.

Vous remerciant pour l'attention que vous portez à nos actions et pour votre engagement, je vous prie d'agréer, Madame, mes sincères salutations,

 

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3 février 2013 7 03 /02 /février /2013 12:34

 

ruban refus de collecteNous publions ci-dessous le courrier que nous avons adressé


à Monsieur Porcheron, maire d'Estrablin et mis en copie


à Monsieur Chaudier, président de la commission environnement de la CAPV

 

 


 

Par ce courrier, je souhaite vous demander des informations supplémentaires concernant la politique de gestion des déchets ménagers sur le territoire du Pays Viennois.

Depuis plusieurs années, les communes et la CAPV ont fait des efforts pour mettre en place le tri de nos déchets afin de diminuer leur impact sur l’environnement. Ce tri se fait actuellement de différentes façons : collecte des déchets « à domicile », présence de déchèteries sur le territoire, existence de points de collecte ou encore plate-forme de compostage à Eyzin-Pinet. A cela s’ajoute une politique de sensibilisation et d’actions variées.

De notre côté, en tant que citoyens, nous participons activement à cette politique environnementale en consommant mieux (diminution de nos emballages), en triant nos déchets, en compostant et en payant nos impôts.

 

Depuis quelques années a été mis en place la collecte en porte à porte avec les bacs jaunes ; ce qui est un vrai confort pour les habitants. Mais cette collecte ne concerne pas tous les foyers de nos communes ; ainsi à Estrablin, les personnes ne vivant pas dans le centre bourg n’ont pas accès à ce service.

Lors de sa mise en place, je crois que cette différence a été expliquée par une période de test, qu’en est-il ? Qu’en sera-t-il pour l’avenir ? Cette expérience n’est-elle point concluante ? Et peut-on ne pas assurer les mêmes services aux citoyens d’un même territoire ? Je n’ai pas trouvé de réponse à mes questions sur le site de la CAPV, c’est pourquoi je vous adresse ce courrier.

 

 

Messieurs, nous avons évoqué cette question lors d’une de nos réunions et je transmettrai vos réponses aux membres de l’Association « Une Place pour les Citoyens ».

 

 

Merci de l’attention que vous porterez à cette requête, cordialement,

 

 

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16 janvier 2013 3 16 /01 /janvier /2013 11:58

 

Les remarques que nous avions formulées au mois de septembre 2012

ne sont pas restées sans effet, lire :  A l'affiche ... 


Un nouveau panneau d'affichage légal permet un accès un peu plus lisible

aux communications municipales


panneau nouveau

 

 

Nous savons qu'une réflexion est conduite avec le Syndicat d'Éclairage du Département de l'Isère (SEDI), sujet qui a été abordé lors du conseil municipal du 14 janvier 2013.

Une mise aux normes de l'écalairage public estrablinois est programmée.

Il est aussi question de remplacer les anciennes sources lumineuses peu efficaces et énergivores par des modèles plus probants.

La commune va ainsi s'équiper en Diodes Electro-Luminescentes (DEL) , ce qui se fait de mieux de nos jours.

Ce sera peut-être l'occasion de positionner une source lumineuse utile pour les lecteurs du nouveau panneau d'affichage municipal.

En attendant la prochaine étape historique : celle de l'affichage dynamique, sur un panneau électronique lumineux...

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19 décembre 2012 3 19 /12 /décembre /2012 16:30

 

 

Nous ne perdons pas espoir

 

Un jour ou l'autre cette petite affiche ....


Présentation association

 

....trouvera sa place dans le bulletin municipal.

 


En attendant il est toujours possible de la télécharger au format pdf,

en suivant ce lien:présentation de l'association


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2 décembre 2012 7 02 /12 /décembre /2012 11:25

 

 

Beaucoup de ratés nous conduisent à finir l'année tristement.

 


 

 

Du côté de l'accueil des gens du voyage

 

 

Le 10 mai 2012, le Conseil de la Communauté d'Agglomération pouvait se prévaloir d'une très nette avancée, c'est du moins ce que nous laisse entendre le compte rendu de cette séance, disponible sur le site de ViennAgglo et dont nous avons retenu le passage ci-dessous:


EQUILIBRE SOCIAL DE L’HABITAT : Délégation de service public pour la gestion des aires d’accueil des gens du voyage – choix du délégataire et approbation du projet de contrat
RAPPORTEUR : M. PORCHERON
Dans le cadre de la délibération du conseil communautaire du 30 septembre 2010 déclarant d’intérêt communautaire l’étude, la création et la gestion des aires d’accueil, de passage et de grand passage des gens du voyage, ViennAgglo a aménagé les aires suivantes :
- une aire de séjour à Chasse-sur-Rhône,
- une aire de passage à Chasse-sur-Rhône,
- une aire de passage à Pont-Evêque,
- une aire de grand passage à Vienne,
La gestion de ces aires a été déléguée à l’entreprise Adoma par un contrat d’affermage qui arrive à échéance le 20 juin 2012.
Par délibération en date du 29 septembre 2011, le Conseil Communautaire a approuvé le principe de la délégation du service public pour la gestion des aires d’accueil des gens du voyage de ViennAgglo par voie d’affermage à compter du 21 juin 2012.
Christian TROUILLER : « avec cette délégation de service public et la mise en service de l’aire de grand passage de Vienne, on a satisfait maintenant à nos obligations du schéma départemental d’aire d’accueil des gens du voyage ».

 

Bel optimisme démenti cet automne du côté du gymnase d'Estrablin......

Liquidambar armoire elec

 

Par chance il n'y a pas eu d'accident.

 

 

 

 

 

 


Les enfants qui prennent les bus scolaires ont, jusqu'ici,  eux aussi eu la chance d'échapper aux dangers générés par le grand chantier du centre village.


Arrêt scolaire

 

Mais c'est vers 7h15, lorsqu'il fait encore nuit, que la situation est la plus préoccupante.

Pas de balisage nocturne, attente sur la chaussée dans le cafouillage d'une circulation non prise en charge par l'entreprise : il faut avoir du courage pour prendre le bus du collège ou du lycée.

 

 

 

 


 

"Les arbres seront remplacés" Roger Porcheron, 17 octobre 2011

 

Aldi sans arbres

 

La sympathie du projet Aldi pour les plantations n'est à vrai dire pas.... spontanée.

Nous avons évoqué cette question à plusieurs reprises.

Nos articles précédents n'ont malheureusement pas été contredits par l'histoire récente de ce projet.

Lire :

Une place ... pour les arbres

Entretien en Mairie d’Estrablin le 17 octobre 2011

Des « eaux claires » aux « eaux troubles »

 

Le bilan de la fin d'année 2012 est des plus affligeants.

Certes l'enseigne Aldi a gagné en lisibilité et ce n'est pas la famille Albrecht qui va s'en plaindre.

Mais le remplacement promis fait figure de belle farce.

Les arbres prévus au milieu des stationnements n'ont pas survécu au manque d'attention des maîtres d'oeuvre. Ce n'est pas avec si peu de substrat qu'ils avaient la moindre chance de survivre.

Les liquidambars ont fini par céder la place aux ravages des pelleteuses.

Beau gâchis hélas prévisible.

 


 

 

Où allons nous ?


Jeu d'orientation

 


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