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est disponible en suivant le lien ci-dessous :
https://www.dropbox.com/s/np96upc4sxajq6q/Pr%C3%A9sentation%2025%20mai%202015.pdf?dl=0
A l'initiative du Collectif des Usagers des Eaux de l'Amballon et de la Coordination des Associations de Consommateurs d'Eau (CACE).
Une journée, de 9h00 à 17h00, pour :
-mieux connaître la question de la ressource en eau,
-débattre de sa gestion,
-faire avancer un dossier en piteux état
(voir aussi notre dossier "Eau Potable" en suivant ce lien :http://placepourcitoyens.over-blog.com/tag/eau%20potable/)
Alors que le syndicat des eaux de l'Amballon n'en finit pas de s'empêtrer dans les gigantesques fuites du réseau d'eau potable et une télérelève lourdement coûteuse pour les usagers bien que toujours aussi notoirement inefficace… le maire, délégué titulaire adoubé par le conseil municipal d'Estrablin, continue d'opter pour la politique de la chaise vide.
Plutôt que d'honorer la fameuse promesse électorale de prendre en main sérieusement l'épineux problème des eaux de l'Amballon, il préfère s'attaquer à celles de la Galaure et de l'Herbasse autrement dit à soutenir le projet de « Center Parcs © » à Roybon.
Les opposants à ce grand projet, taxés de « ZADistes », « illuminés » et autres quolibets moins charmants, sont généralement considérés comme des « étrangers » qui s’obstinent à se mêler de problèmes qui ne les regardent pas, ou pour parler plus trivialement, à « foutre la merde ». Il leur est le plus souvent conseillé de retourner là d'où ils viennent.
Du côté des souteneurs, ce ne sont certes pas les autochtones qui constituent le gros des troupes. Au premier rang il y a d'abord le groupe « Pierre &Vacances » dont le chiffre d'affaire annuel tourne autour de 1,4 milliard d'euros mais qui souffre d'un sérieux endettement. Avant d'atterrir aux Chambarans, le groupe a mis plusieurs départements en concurrence et c'est l'Isère qui a été choisie parce que de loin la plus généreuse. Le rôle de l’État n'a pas été oublié puisque le regretté ministre du budget, Jérome Cahuzac, a accepté de prolonger les effets de la loi Censi Bouvard, après s'être entretenu avec le PDG de « Pierre &Vacances ». De grosses ristournes fiscales, au moins 25 millions d'euros, font donc aussi partie du projet. N’oublions pas la Région Rhône Alpes, deuxième région la plus riche de France, qui accepte sans barguigner de verser 7 millions d'euros. Le conseil général de l'Isère, mis en concurrence comme on l'a dit, s'en tire avec un versement de 15 millions d'euros. La communauté de communes du Pays de Chambaran, qui a fusionné en janvier 2014 avec celle de Bièvres toutes Aures pour fonder celle de Bièvre Isère, est devenue bien assez riche pour se délaisser de 7,5 millions d'euros. On ne sait pas trop comment le syndicat des eaux de la Galaure va se débrouiller pour accompagner le projet à hauteur de 4 millions, ni comment Roybon va pouvoir investir dans le nécessaire contournement routier à hauteur de 4 millions d'euros, alors qu'elle est une des communes les plus endettées de France avec 5 215 euros par habitant en 2012! (à comparer aux 285 euros par habitant d'Estrablin...).
On ne pourra pas prétendre que tous les protagonistes du drame se retrouvent à armes égales et c'est à se demander si le camps des souteneurs avait vraiment besoin du renfort de la municipalité d'Estrablin pour mener son loyal combat.
Dans cette dérive qu'il nous est bien difficile de qualifier de « démocratique », le premier concerné (i.e. : le peuple), est invité à contribuer généreusement car toutes ces subventions, ces défiscalisations, ces remboursements d'emprunts, etc reviendront à sa charge. La chanson dit que « les contribuables sont bien moins imposants qu'imposables ».
A Estrablin, comme ailleurs, tout se passe comme si on se fichait éperdument de leur demander leur contribution... au nécessaire débat. Passées les émouvantes célébrations de Charlie et du droit à la critique, les rangs se resserrent et chacun est prié de filer dans la bonne direction, celle qui échappe miraculeusement à tout débat.
Pourtant, lorsqu'un village de 1 500 habitants s'apprête à accueillir 5 000 nouveaux venus, bien des sujets d'importance pourraient faire l'objet de réflexions contradictoires : par où commencer ?
Quels sont les équipements publics nécessaires ? Quelles activités économiques privilégier ? Quels services ? Quels commerces ? Les infrastructures, les réseaux, le phasage ? La préservation de l'environnement, des paysages ? Et la ressource en eau !!!!
Pour entamer ou prolonger la réflexion, lire le mémoire de Master 2 Université Lumière Lyon 2, par J Patron et H. Toussaint, en suivant ce lien :
https://www.dropbox.com/s/r9ik3q7l187cun3/EtudeCenterParcs-Universite_Lyon2.pdf?dl=0
Le Syndicat des Eaux de l'Amballon s'est réuni le 17 novembre 2014.
Voici l'essentiel de sujets qui ont été débattus.
-le SEA doit s'activer à boucler un dossier de demande de subvention au Conseil Général.
Il s'agit d'un appel à projet pour réaliser des économies d'eau.
Mais le président du SEA n'a pas encore eu le temps de s'y mettre.
L'impression donnée est que rien ne presse puisque la date butoir a été fixée au 31 mai 2015.
Nous en reparlerons...
-les compteurs de secteur mis en place par la SAUR permettent de mieux repérer où sont les fuites et de réorienter la programmation des travaux de rénovation du réseau.
La géographie de la passoire commence juste à être mieux connue, alors que le schéma directeur est en place depuis 2011.
La canalisation de Chateau Grillet perd environ 15 m3/h, celle du Viennois plus de 57 m3/h!
-le scandale des compteurs à télé-relève continue de plus belle.
Le SEA est riche, les usagers paient avec largesse un service qui n'est pas mis en place et c'est au tour d'ERDF de s'intéresser au pactole. Pas question de s'accrocher aux poteaux sans verser une petite contribution. L'idée de confier au SEDI l'organisation des négociations entre SAUR et ERDF ne présage rien de bon car on voit mal tout ce beau monde ne pas s'accorder sur la meilleure solution qui s'offre à eux : faire payer les usagers !
Qu'en disent donc nos élus?
Ce dossier ne mériterait-il pas quelques bonnes pages du bulletin municipal?
-la principale affaire de cette réunion du 17 novembre c'est l'organisation du repas de fin d'année.
Là encore la générosité des usagers est mise à contribution. Une cinquantaine de personnes seront invitées et les bureau d'études et entreprises ne seront pas oubliées.
Ceux qui ont assisté à la dernière réunion du Syndicat des eaux de l'Amballon (SEA), tenue le 18 août 2014 ont pu constater que le temps des promesses électorales est bien révolu.
La "fermeté avec le délégataire" pronée en mars est vite tombée à l'eau et le nouveau maire d'Estrablin semble à présent préférer déserter les bancs du SEA dont il est délégué.
Pendant ce temps là, plus de 50 % du volume d'eau envoyé dans les canalisations repart dans la nature. Comme l'an passé, 700 000 m³ auront été puisés, traités, stockés pour rien et financés en pure perte.
Pour avoir une connaissance plus complète des enjeux discutés le 26 novembre 2013, à l'invitation du Président du Syndicat des Eaux de l'Amballon (SEA), nous mettons à disposition un petit dossier au format pdf et comprenant :
Ce document est téléchargeable en suivant le lien ci-dessous :
https://www.dropbox.com/s/ra5bgombyekd698/D%C3%A9claration%20et%20CR.pdf
Bonne lecture!
Le volume 2 (analyse du fonctionnement du réseau)
et le volume 4 (proposition de restructuration)
du schéma directeur d'alimentation en eau potable,
dressé par la société Alp'Etudes en janvier 2011,
sont regroupés et téléchargeables dans la rubrique "Liens" ....
mais aussi directement ici: https://www.dropbox.com/s/7lzok2cdi31usln/Schema%20directeur%20parties%202%20et%204%20.pdf
En 1964...
Le Syndicat des Eaux de l'Amballon et la SAUR ont décidé de se marier, "pour le meilleur et pour le pire". L'année prochaine devrait nous réserver des festivités d'exception. Pour préparer au mieux l'évènement, il nous a semblé utile de rappeler quelques thèmes "festifs" lors de la rencontre à laquelle nous avons été invités par le président du Syndicat, ce mardi 26 novembre 2013. Voici le texte que nous avons préparé pour cette occasion, texte qui a été remis à tous les participants de cette rencontre.
DÉCLARATION PRÉLIMINAIRE DES ASSOCIATIONS
À LA RÉUNION DU 26/11/2013
Les associations présentes n’ont la volonté d’attaquer ni personne, ni collectivité territoriale, ni une société. Elles ont besoin de connaître ce qui a motivé le choix de la télérelève. La mise en place de la télérelève a été pour la population le facteur déclenchant de toutes les interrogations.
Les Documents Administratifs et Comptables qui auraient permis de nous éclairer n’ont toujours pas été communiqués. Nous les avons à nouveau listés dans notre courrier du 11 Novembre dernier. En pièce jointe, nous vous donnons une dernière fois cette liste mise à jour. Nous ne souhaitons pas saisir d’autres organismes pour les obtenir.
Quoiqu’il en soit, de l’analyse des documents en notre possession, nous relevons 2 grands thèmes :
1er thème : L’ETAT DU RESEAU
L’état du réseau ne peut pas être méconnu de l’ensemble des membres du syndicat ni de l’exploitant puisque nos documents datent de 2011, aussi bien pour le «Rapport Annuel du Délégatiare» que pour le «Schéma directeur». Qu’avons nous relevé ?
suivant la qualification de l’agence de l’eau RMC, l’ensemble du réseau est « médiocre » et « mauvais » pour 2 sous-réseaux. (schéma directeur, § 5.3 page 17)
- l’indice linéaire de perte est de 5,23 M3 /Km/Jour (rapport annuel 2011, page 7/76) de ce fait, cela se traduit par 550.000 M3 qui partent dans la nature !
- le réseau n’est ni entretenu ni renouvelé puisque le schéma directeur précise que «le réseau est fuyard et les réparations effectuées par le fermier se traduisent souvent par de nouvelles fuites». (schéma directeur, § 5.3.1 page 17 )
- page 20, du même schéma directeur, on peut lire : «les suivis mensuels de compteurs témoignent d’importants pics de débit dus probablement à des casses. Certaines semblent rapidement réparées tandis que d’autres peuvent durer plusieurs mois » Que répond la Saur à cette grave accusation ?
Quant à la qualité des eaux, la teneur en Nitrates atteignant parfois la limite de 0,49 Mg /l nous inquiète. En effet, «une seule partie des résultats d’analyse a été communiquée» au bureau d’études en charge du Schéma Directeur ( § 4.5. page 14 )
Les ouvrages de régulation, dont des ouvrages clés, présentent «des dysfonctionnements» (schéma directeur, 3.1.5 page 8)
Les recommandations de la DDASS du 22/12/1995 concernant la protection des zones de captage à la Détourbe n’ont pas été suivies d’effet (schéma directeur, 4.3. page 12)
Face à ce réseau «médiocre» voir «mauvais» que propose la Saur et qu’accepte le syndicat ?
2Ème thème : LA TÉLÉRELÈVE .
La télérelève ne résout pas le problème des fuites en réseau, mais n’a pour seul objectif que de détecter les fuites après compteur, soit, en moyenne, 25.000 M3/an.
La télérelève sert doublement d’alibi à l’exploitant pour faire croire de sa bonne gestion mais aussi pour justifier les augmentations du prix du M3 sur la ‘’Part Saur Consommation’’
A l’aide de courriers trompeurs et incomplets, la Saur voulait imposer la télérelève à tous les abonnés, y compris aux personnes électro-sensibles.
Compte tenu de l’hétérogénéité des installations individuelles ( compteurs dans des caves par exemple) le système ne fonctionnera pas partout, le service annoncé n’existera que partiellement mais a déjà été facturé.
La facturation du dispositif par anticipation et sur des M3 consommés ne respecte pas la loi.
- Que se passe-t-il en fin de contrat ? Retour à l’ancien prix ?
QUANT AUX CONTRATS et AVENANTS liant la Saur et le Syndicat des eaux, ils sont imprécis sur de trop nombreux points, comme par exemple les pénalités pour lesquelles l’absence de définition fait le beau jeu du délégataire. De plus, les Directives Européennes visant une productivité de l’ordre de 85 % vont encore induire de nouvelles hausses des factures pour les abonnés (notre réseau est à 50% ! )
En conclusion,
nous remettons fermement en cause le choix de la télérelève.
Nous demandons :
que les abonnés, mal informés et trompés , puissent revenir à des compteurs mécaniques,
que les sommes indument facturées soient remboursées,
que des information claires et complètes soient données aux usagers à chaque changement de tarif.
qu’à l’avenir un comité d’usagers (avec voix consultative) soit mis en place aux côtés du Syndicat .
A présent, nous attendons avec intérêt vos réponses au constat ci-dessus et aux questions transmises le 11 Novembre dernier car notre volonté est d’informer complètement les 12.000 habitants du territoire.
LISTE DES DOCUMENTS ADMINISTRATIFS DEMANDÉS
-Le dossier exhaustif, d'origine, présenté par la SAUR aux membres du Syndicat, proposant la télé-relève en application du contrat (art 14-1 et 14-2).
-Le RPQS de juin 2013 (rapport annuel sur le prix et la qualité du service dit rapport Barnier en application d'une loi de 1995), qui doit être transmis aux communes.
-Le compte administratif de l'année 2012, mis, dans la mesure du possible au format du compte d'exploitation du délégataire, pour pouvoir être lu le plus facilement par les usagers et en cohérence de présentation avec le CARE du délégataire.
-Le budget primitif 2013
-Le budget complémentaire 2013
-Le rapport technique et financier du délégataire 2012.
Dans son numéro du mois de novembre 2013,
l'UFC Que Choisir publie une enquête sur les prix de l'eau en France, dans les villes de 60.000 à 100.000 habitants et dans les villes de plus de 100.000 habitants. Cette étude révèle des écarts impressionnants en fonction des agglomérations et... des modes de gestion. Lire ici: http://www.francebleu.fr/infos/economie/consommation-disparites-dans-les-prix-de-l-eau-potable-954124
De plus en plus d’élus locaux renégocient, et peuvent obtenir des baisses sensibles du prix de l’eau dans les nouveaux contrats. Le "20 Heures" de France 2 s'est intéressé aux négociations conduites par la commune d'Anglet. Document en streaming ici : https://www.facebook.com/photo.php?v=639314569425452
ou téléchargeable ici, au format mp4 : https://www.dropbox.com/s/13aivjsd7p22xbz/Enqu%C3%AAte%20%3A%20Prix%20de%20l%E2%80%99eau%2C%20les%20communes%20se%20rebiffent%2020%20Heures%20France%202.mp4
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