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26 octobre 2011 3 26 /10 /octobre /2011 20:28

Comptre rendu de l'entretien en Mairie d’Estrablin

(17 octobre 2011)

Présents :


Mairie :

-M. PORCHERON

-PONS Michelle

-GAILLARD Marie-Thérèse

-M. MASSY

-M. VINCENDON

Association "une place pour les Citoyens" :

-M. JESTIN Dominique

-Mme JAILLET Suzanne

-Mme MONTANIER Henriette

-Mme KOUTOUDJIAN Josiane

-Mme TROIN Nathalie

-Mme HELMINGER Anna

-M. FADA Jean

-Mme VICIANA Carole

-Mme CONSTANS Sibylle

-M. CONSTANS Serge

 

 

-Le rendez-vous a commencé par la présentation à l’équipe municipale du pourquoi de ce rendez vous : déclassement de la Place des eaux claires et devenir Du centre village.

 

-M.le Maire a alors fait la rétrospective de ce projet :

-Evaluation du  projet,

-Entente avec ALDI : il paie les travaux sur son terrain + les abords.

-Les travaux ont été attaqués par Intermarché, avec recours en conseil d’état, gagné.

-La loi de modernisation de l’économie de 2008 autorise la commune à réaliser le projet.

-Enquête de la commission départementale des équipements commerciaux.

-La Communauté d’agglo, Vienne et la chambre des métiers ont voté contre. Trop de magasins autour. Il y a eu 2 voix pour.

Cependant, ensuite, Intermarché et Champion se sont agrandis.

 

-Pourquoi la municipalité n’a-t-elle pas fait le choix d’un projet associant une petit surface en rez de chaussée et des appartements sociaux au-dessus à destination des personnes âgées et des handicapés ?

L’étude avec logement a été abandonnée car la réalisation du projet devait être rapide afin de redynamiser le centre village.

 

-Pourquoi ce supermarché n’a-t-il pas été construit ailleurs que dans le centre village qu’il défigure ?

Des projets au niveau de la Zone du Rocher ont été proposés mais c’est trop loin du centre village ; d’où un problème de mobilité pour certaines personnes et le risque de voir mourir le centre village.

 

-De quelles façons ALDI va-t-il être approvisionné ? Quels circuits pour les camions ? Quelles fréquences ?

Projet ALDI, 750 M² ce n’est donc pas une très grande surface, l’approvisionnement n’est pas celui d’un supermarché. Il sera alimenté par un camion par jour. Les livraisons, comme l’a demandé la Mairie, se feront en dehors des horaires d’ouverture et fermeture de l’école.

Les camions doivent descendre le long de la pharmacie et reculer à leur quai de déchargement.

 

-Pourquoi y a-t-il eu cette procédure de déclassement de la place ? Y avait-il d’autres choix possibles ?

Au départ il y a eu entente amiable avec ALDI, qui avait son propre parking. ALDI payait tout. Le tribunal a tranché, ALDI paie les travaux sur sa propriété et la commune sur la sienne.

Le bail mentionne que le parking restera ouvert s'il ne se trouve pas de voitures ventouses. Il permet à la commune de percevoir 12000€ pour les 12 ans de la durée du bail. Dans le cas contraire l’entreprise ALDI pourra fermer la place devenue parking.


Nous avons fait remarquer que cette somme n’était pas très élevée et qu’il était normal que les travaux soient pris en charge par l’entreprise ALDI puisque l’aménagement était dans son intérêt..

En cas de renouvellement du bail, le coût des travaux d’aménagement de la place sera ajouté au montant du loyer. (Mais quel est le montant des travaux ?)

 

-L’arrachage des arbres, entretenus par la commune depuis de nombreuses années, est-il prévu ?

Il y aura des Transformations : Arbres coupés et remplacés.

 

-Pourquoi la place est-elle toujours fermée actuellement ?

Une convention a nommé la mairie responsable du bien, et en cas de dommage Estrablin peut être attaqué par ALDI. Pendant les travaux la place sera également fermée.

 

-La réalisation de ce supermarché va entraîner l’accroissement de la circulation au centre du village, qu’est-il prévu à ce niveau ?

Un projet de piste cyclable et piéton allant de Pont Evêque à Moidieu reste en attente d’expropriation d’un riverain pour ce qui est de la section « chez Gentil » jusqu’aux premiers trottoirs . ERCD bureau d’étude localisé à Estrablin a été chargé de l’étude.

Par ailleur, au niveau de l’entrée sud un parking est prévu : il y aura 50 m à parcourir pour aller faire ses courses.

Une chicane est prévue au niveau des équipements scolaires.

En ce qui concerne les PMR, une adaptation des accès est à prévoir avant l'échéance de 2015. Mais toutes les normes exactes ne sont pas encore connues, il y aura donc des aménagements importants dans ce cadre là.

 

-L’enquête publique a-t-elle satisfait le Conseil Municipal ? Comment le commissaire enquêteur a-t-il été choisi ?

Préfet, procédure, rapport, commissaire enquêteur choisi par la mairie parce qu’il connaissait le village. Enquête d’une durée de 15 jours.


-Pourquoi l’enquête a-t-elle eu lieu pendant les vacances, période où il y a moins de monde ?

La période de l’enquête prévue initialement en juin a été décalée car vice de forme, en effet, le DGS n’a pas averti la CCI (chambre de commerce et d’industrie)

 

 

-La place à présent fermée où auront lieu certaines manifestations comme la vogue par exemple ?

Réponse de M. Le Maire: « y a-t-il d’autres questions ? »

 

-Les recommandations du commissaire enquêteur au niveau environnemental seront-elles appliquées ?

Sur la question du respect des normes environnementales, M. le Maire acquiesce, la mairie a demandé à ce que les ventilateurs soient installés dans les combles, qu’il n’y ait pas de matériel autour et que la façade soit agrémentée de fleurs. La commune se chargera de l’entretien des fleurs.

 

Divers :


-Pour des problèmes liés à un emploi du temps en soirée chargé, M. le Maire se voit contraint d'écourter notre rencontre. Il propose de poser nos questions par écrit et d’y répondre de même.


 

-Quel a été le coût de l’enquête des besoins sociaux : entre 14000 et 15000€.

 

-Un problème de regard, rue de l’Europe est évoqué. France Telecom doit se charger de le réparer.

 

-Le permis de construire sera délivré fin du mois d’octobre (21/10/11 ?) Courent ensuite les délais de recours : 2 mois

 

-Un projet de giratoire Vesonne permettra un nouvel accès au centre du village.

 

 

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20 octobre 2011 4 20 /10 /octobre /2011 16:29

 

 

Avant-apres-Es.jpg

 

 

 

Ce ne sont pas les idées collectives qui manquent (ou ont manqué) à Estrablin.

 

En témoigne la synthèse des « ateliers de pays » qui se sont déroulés à l’automne 2001.


La qualité de reproduction du document laisse peut-être un peu à désirer.

La qualité de production des ateliers, par contre, était à la hauteur des ambitions affichées :

-« activités humaines »

-« économie locale »

-« environnement »

-« institutions locales »

-« urbanisme et gestion communale »


63 pages à découvrir ou retrouver en suivant le lien ci-dessous 

 

 Ateliers de pays.pdf

  

 

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16 octobre 2011 7 16 /10 /octobre /2011 20:59

Lundi 17 octobre 2011

Le maire d'Estrablin nous accorde un rendez-vous

 

Quelques questions à ne pas manquer

 

 

 

  • Questions concernant les études

 

- Quelles ont été les études mises à disposition du commissaire pour qu'il puisse affirmer qu'un certain nombre d'habitants font leur courses à Vienne ou à Saint Jean de Bournay?

- Pourquoi le commissaire enquêteur s'est il abstenu de prendre en compte “INTERMARCHE” ou CARREFOUR-MARKET?

- Pourquoi avoir choisi de produire pour le dossier d'enquête publique un plan de géomètre alors que le projet d'espace public n'a semble-t-il pas encore été réfléchi par un homme de l'art?

- Quelles ont été les études faites pour affirmer qu’il fallait ce type de surface commerciale?

 

  • Questions abordant le contenu du projet d'aménagement

 

- Les nombreuses remarques émises dans le registre d'enquête par les citoyens d'Estrablin ont-elles été mises à profit par l'équipe municipale?

- Pourquoi avoir mis à disposition du foncier uniquement pour ALDI alors qu’il aurait été plus judicieux de profiter d’une petite surface commerciale pour prévoir au-dessus deux étages avec des logements adaptés (personnes en activité pour certains et d’autres pour personnes en perte d’autonomie)?

- De quelles façons ALDI va-t-il être approvisionné? Quels circuits pour les camions? Quelles fréquences? Quels horaires? Le maire souhaite-t-il limiter leur tonnage?

- Le maire a-t-il fait part de ses exigences environnementales concernant la construction du bâtiment? C'est traduit dans quel document?

- L'arrachage des arbres (est-ce prévu)? OUI ou NON

- Les parterres fleuris, ils disparaissent? OUI ou NON

- Quel est le projet de cœur de village qui a été envisagé par la municipalité?

 

  • Questions relatives à la procédure choisie par la commune

 

- Est-il possible d'obtenir une copie de la convention de bail avec la société ALDI?

- Y avait-il d'autres choix possibles que le déclassement du domaine public?

- Les recommandations du commissaire enquêteur ont-elles été traduites dans la convention de bail?

- Est-ce un caractère d'urgence qui a conduit à opter pour une procédure d'enquête la plus courte possible et la moins visible pour les personnes parties en congés d'été?

- La convention de bail prévoit une redevance, due par l'occupant, d'un montant de 12 000 EUR pour 12 ans. Rapporté à une place de stationnement cela représente un loyer de 1,39 EUR par mois, n'est-ce pas là brader l'intérêt public?

- L'enquête révèle plus de dix réponses favorables à ALDI toutes déposées le même jour, la veille de la clôture, comment cela n'a-t-il pas pu attirer l'intérêt du commissaire enquêteur? Peut-on encore parler d'objectivité du commissaire?

- Pourquoi la place est-elle fermée actuellement? Et jusqu'à quand le sera-t-elle? La fermeture de cette place posant un vrai problème notamment lors des enterrements...Dans les prochains mois ou auront lieu certaines festivités : marché de Noël, vogue...?

- Le rapport du commissaire a t-il satisfait le Conseil Municipal?

 

  • Questions plus générales sur l'avenir du village

 

- Quel est le devenir de la Maison des Sociétés, jugée insalubre mais utilisable pour certains? L'étude en cours sur les «besoins sociaux» : pourquoi ne pas avoir repris les résultats de celle qui a été réalisée en 2003 par INGEROP?

- Devenir des écoles: classes dans des algéco et enfants qui traversent la route plusieurs fois par jour, pour combien de temps encore?

- La circulation dans le village avec les stationnements en épis très dangereux: quel projet de modification?

- Quel est le projet de cœur de village qui a été envisagé par la municipalité?

 

 

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:52

 

 

  reflets-d'eau-trouble 

 

 

 

  

  Chronologie (à compléter) d'une affaire estrablinoise troublante

 

 

ACTE 1 : Le maire d'Estrablin lance une enquête publique

 

Par arrêté du 22 juin 2011, le maire décide la mise à l'enquête publique préalable au déclassement du parking des eaux claires. L'enquête est fixée du 11 au 26 juillet 2011.

C'est la durée minimum pour ce type d'enquête mais c'est aussi une période particulièrement « bien choisie » : entièrement pendant les vacances d'été.

Petit commentaire :

Ce choix très particulier du maire en faveur d'une enquête publique-discrète , la plus courte possible et la moins visible pour les personnes parties en congés d'été, a fait l'objet de plusieurs remarques déposées dans le registre d'enquête mais ces remarques n'ont pas été jugées pertinentes par le commissaire enquêteur.

Le commissaire enquêteur ne s'est pas avisé de constater que cette précipitation a aussi conduit la municipalité à interdire l'accès public des lieux soumis à enquête, dès le 11 juillet 2011 et sans justification légale.

 

Le commissaire enquêteur a été choisi , sur liste d'aptitude, par le maire d'Estrablin. Le rapport du commissaire enquêteur peut être téléchargé en suivant le lien ci-dessous :

http://dl.dropbox.com/u/34586409/rapport.pdf

 

Ce rapport mérite d'être lu attentivement , même si c'est au prix d'efforts conséquents pour surmonter ses nombreuses entorses à la langue française. Il est tout d'abord surprenant de constater que le commissaire est resté assez éloigné des recommandations de la LOI n°2010-788 du 12 juillet 2010 portant engagement national pour l'environnement.

S'il avait souhaité rester en accord avec la Loi, le commissaire enquêteur aurait dû :

-demander au maître d'ouvrage de produire des plans d'aménagement lisibles car il a constaté et écrit que le document fourni « est trop petit est difficile à lire »

-demander de véritables comptages des stationnements, car ils sont notoirement absents du dossier d'enquête publique. Les appréciations du genre « le stationnement lié aux écoles ou aux équipements sportifs reste très rare » montrent à quel point une connaissance objective a manqué à l'élaboration du dossier.

 

Sur la foi de données qui s'avèrent très peu fiables, le calcul des capacités de stationnement avant-après abouti à des incantations particulièrement approximatives.

Voici la « justification » qu'on peut lire en page 3 du rapport :

« D'une part il faut noter que la Place des Eaux Claires disposait de 20 places non matérialisées, donc pas toujours exploitées au mieux de sa capacité, qui sont remplacées par 6 places sur la rue de l'Europe et 4 places sur la rue de la Vézonne . Il y aura donc une perte maximum de 10 places, ce qui lors des fêtes et autres évènements majeurs du village ne représente pas une perte majeure » Si l'on peut mettre en doute tout ce manque d'exactitude, il reste simplement à constater que 10 sur 20 c'est bien la moitié en moins.

 

Les avis favorables au projet ont été scrupuleusement transcrits dans le rapport du commissaire enquêteur. Parfois, est-ce par excès d'enthousiasme ?, le commissaire rapporte des avis favorables qui n'ont même pas été exprimés : « Il est évident que les personnes âgées et/ou celles à mobilité réduite soutiennent ce projet au cœur de la commune ou (sic) sont situés les autres commerces et services de la commune. »

 

Il est par contre flagrant que les avis défavorables n'ont pas bénéficié des mêmes faveurs. Le commissaire enquêteur cherche plutôt à contrer systématiquement les observations non favorables au projet. Ce qui le conduit parfois à d'étonnantes contorsions : « Je pense qu'il est important de rappeler qu'il n'est nullement prévu dans le projet de vendre l'espace du parking mais de le louer, ce qui démontre la politique de la commune de garder le contrôle de la majeure partie du foncier de cette zone du centre village. »

Le commissaire enquêteur n'a-t-il vraiment pas compris que ce qui était en question dans l'observation de cette opposante ce n'était pas la propriété du foncier mais bien son usage, que la commune souhaite désormais exclusivement réserver à une société privée ?

 

Des opposants se sont inquiétés du choix de la période de l'enquête. Le commissaire leur fait cette étonnante réponse : « Malgré la période de vacances de juillet, il y a eu beaucoup d'habitants présents à Estrablin si on compare le nombre de (32 remarques) sur le registre de cette enquête qui a duré 15 jours à celui de l'enquête de la modification n°9 du POS (7 remarques) qui a duré 30 jours en juin dernier... » Il n'est donc pas nécessaire de chercher à savoir si les règles courantes ont été respectées. Puisque le nombre de remarques est considéré comme suffisant, tout va bien.

 

Plusieurs observations portent sur la disparition de l'alignement d'érables ainsi que des massifs plantés jusque là soigneusement entretenus par les services municipaux . La réponse du commissaire enquêteur est assez croustillante: « Il y aura des arbres plantés entre des rangées de places de stationnement et des bacs à fleures (sic) le long des trottoirs extérieurs de la Place qui resteront du domaine publique (resic) de la commune » Il ne semble pas lui être venu à l'esprit qu'un alignement de forts sujets ne pourra pas être remplacé par des (combien?) arbres clairsemés tels qu'on a l'habitude de les rencontrer aux abords des magasins ALDI. Certaines collectivités territoriales ,très attachées à la valeur des arbres dont elles ont la charge, ont mis en place ce qu'elles nomment « valeur d'agrément ». La valeur d'agrément d'un arbre est obtenue en prenant en compte son espèce, sa variété, sa situation, sa valeur esthétique, son état sanitaire et sa vigueur. La circonférence du sujet entre aussi en considération. Notre commissaire semble aussi ignorer que des plantations en jardinières ne compenseront jamais des massifs en pleine terre : c'est aussi faire offense au travail des jardiniers.

 

Concernant les observations que j'ai versées dans le registre d'enquête, je suis assez surpris d'avoir été si mal compris par le commissaire. Mes observations relatives au manque de méthode de l'enquête stationnement (photos pratiquement toutes prises le lundi 18 avril et le mardi 19, pas de précisions des horaires de prise de vue, pas de comptages diurnes et nocturnes pas de simulation des apports du nouveau commerce) sont renvoyées à un commentaire qui ne parle pas des mêmes choses.

Je suggère aussi que le dessin du plan soit revu entièrement en prenant en considération les éléments suivants :

-préservation des plantations existantes

-place et continuité des cheminements piétons , car les automobilistes peuvent aussi se transformer en piétons

-accueil des vélos (aucun emplacement prévu)

-éviter les 6 places de stationnement en long sur la rue du centre car elles sont implantées à proximité du carrefour et de la sortie des nouveaux stationnements ce qui les rend potentiellement dangereuses

-ne pas sur-dimensionner les voies de circulation : 5,50m à 6,00m suffisent largement

-éviter les surfaces de tarmacadam « perdues » comme celles qui se trouvent à l'arrière des places numérotées 59 et 60 : à cet endroit d'autres autos vont essayer de se faufiler

-donner aux plantations une place que les concepteurs du projet sont assez loin de supposer. Quelles essences ? Quels ports ? Pour donner un peu de qualité à un ensemble dont la seule architecture d'ALDI ne peut être garante.

De tout cela le commissaire enquêteur n'extraira que quelques recommandations sélectives :

« Je recommande à la municipalité d'inclure dans le contrat de location une urbanisation et une esthétique adaptées à un centre de village. Je recommande une attention particulière dans l'aménagement du parking : continuité des chemins piétons, l'utilisation de matériaux non polluants et de préférence recyclables, et le revêtement du sol perméable (sic), pour faciliter l'écoulement de l'eau lors de gros orages. Je recommande que la Mairie construise dans la proximité du projet un parking à vélos et que parking du magasin (sic) dispose aussi de places réservées aux vélos. »

Ces recommandations qui semblent choisies pour ne pas trop embarrasser le projet resteront malgré tout ignorées par la convention de bail.

 

 

 

ACTE2 : Le conseil municipal du 29 août 2011 approuve à l'unanimité le déclassement

 

Le conseil municipal a considéré que « l'emprise exacte de l'aire de stationnement, ainsi que les modalités précises du projet ont été définies dans le dossier d'enquête publique consultable en mairie ». Autant dire que le rapport du commissaire enquêteur n'a pas été pris à la lettre. Alors que le commissaire estimait que le plan était « trop petit et peu lisible », le conseil a dû estimer qu'il était bien suffisant pour le public estrablinois.

 

 

ACTE 3 : Le conseil municipal du 26 septembre autorise le maire à signer le contrat de bail avec la société ALDI

 

Dès l'article 1 de la dite convention , les prérogatives de chacun semblent bien établies. La société ALDI « ne dispose pas de la place qu'elle juge suffisante pour accueillir ses clients »

Cela exprime sans malice que ce n'est pas la puissance publique qui sait se montrer capable de juger si la place est suffisante ou pas. La chose est jugée par ALDI et c'est considéré comme suffisant pour bâtir une convention !

 

L'article 5 traite des travaux incombant à l'occupant. Il y est question de  reprise du nivellement, d'ouvrages destinés à limiter les pentes pour un bon fonctionnement du commerce, de reprise des revêtements, d'éclairage , d'arbres haute tige, de signalétique,... mais rien n'est décrit précisément ni quantifié. C'est assez paradoxal, car une convention de ce genre doit, avant toutes choses, mesurer ce dont chacune des parties est redevable.

L'autre particularité de cet article 5, c'est qu'il ne prend pas du tout en considération les recommandations du commissaire enquêteur.( cheminements piétons, revêtements de sols perméables, matériaux recyclés, dispositifs pour les vélos) Voilà qui fragilise un peu plus la position de la commune.

 

La redevance due par l'occupant est quant à elle précisément chiffrée : 12 000 EUR. Cette somme globale et forfaitaire sera versée une fois pour les 12 ans de la convention !

Soit 1,39 EUR par mois par place de stationnement :difficile de trouver meilleur marché.

 

Selon le maire ce document a été réalisé par « nos conseils respectifs ». Il aurait aussi fait l'objet de nombreux allers-retours. Cela paraît difficile à croire. D'autant qu'il manque au moins un aller-retour de mise au point postérieur au rendu du rapport du commissaire enquêteur.

Le contrat de bail aurait dû s'étoffer des recommandations, somme toute modestes, formulées par le commissaire enquêteur. Mais dans la hâte celles-ci auront été toutes oubliées : ce qui est tout de même fâcheux.

Deux élus (qui s'abstiendront) ont posé la question de l'accessibilité publique de la partie louée en évoquant les enterrements, la vogue, … Le maire leur a répondu que le propriétaire ne peut se permettre de disposer des lieux confiés à son locataire mais que la société ALDI lui a promis qu'elle ne « fermera pas le parking ». Ces belles paroles n'apparaissent nullement dans la convention.

D'autre part le maire a contredit peu après ce principe de non intervention chez le locataire en indiquant que les services municipaux viendraient agrémenter le pied de la façade du bâtiment ALDI par des plantations en jardinières … aux frais de la princesse.

 

Dominique JESTIN

 

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:40

attention manipulation 

 

 

 

Un morceau de choix à l'ordre du jour du conseil municipal du 26 septembre 2011 :

l'approbation du projet de convention de bail avec la société ALDI

 

 

 

 

 

 

En attendant de pouvoir disposer de l'intégralité de la convention, voici quelques extraits, pris à la volée de la lecture qu'en a faite Madame Michelle PONCE en séance du conseil municipal.

 

 

« Convention de mise à disposition du domaine privé de la commune avec la société ALDI »

 

 

Dèsl'article 1 de la dite convention , les prérogatives de chacun semblent bien établies. La société ALDI « ne dispose pas de la place qu'elle juge suffisante pour accueillir ses clients »

Cela exprime sans malice que ce n'est pas la puissance publique qui sait se montrer capable de juger si la place est suffisante ou pas. La chose est jugée par ALDI et c'est considéré comme suffisant pour bâtir une convention !

 

L'article 5 traite des travaux incombant à l'occupant. Il y est question de  reprise du nivellement, d'ouvrages destinés à limiter les pentes pour un bon fonctionnement du commerce, de reprise des revêtements,d'éclairage , d'arbres haute tige, de signalétique,... mais rien n'est décrit précisément ni quantifié. C'est assez paradoxal, car une convention de ce genre doit, avant toutes choses, mesurer ce dont chacune des parties est redevable.

L'autre particularité de cet article 5, c'est qu'il ne prend pas du tout en considération les recommandations du commissaire enquêteur.( cheminements piétons, revêtements de sols perméables, matériaux recyclés, dispositifs pour les vélos) Voilà qui fragilise un peu plus la position de la commune.

La redevance due par l'occupant est quant à elle précisément chiffrée : 12 000 EUR. Cette somme globale et forfaitaire sera versée une fois pour les 12 ans de la convention !

Soit 1,39 EUR par mois par place de stationnement :difficile de trouver meilleur marché.

 

Selon le maire ce document a été réalisé par « nos conseils respectifs ». Il aurait aussi fait l'objet de nombreux allers-retours. Cela paraît difficile à croire. D'autant qu'il manque au moins un aller-retour de mise au point postérieur au rendu du rapport du commissaire enquêteur.

Deux élus (qui s'abstiendront) ont posé la question de l'accessibilité publique de la partie louée en évoquant les enterrements, la vogue, … Le maire leur a répondu que le propriétaire ne peut se permettre de disposer des lieux confiés à son locataire mais que ALDI lui a promis qu'il ne « fermera pas le parking ». Ces belles paroles n'apparaissent nullement dans la convention.

D'autre part le maire a contredit peu après ce principe de non intervention chez le locataire en nous indiquant que les services municipaux viendraient agrémenter le pied de la façade du bâtiment ALDI par des plantations en jardinières … aux frais de la princesse.

 

Dominique Jestin

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12 octobre 2011 3 12 /10 /octobre /2011 20:32

registreEnquête publique pour le déclassement d'un espace public

 

à Estrablin

 

 

 

 

1- Sur les études préalables et l'enquête stationnement

 

Elles me semblent avoir été conduite avec un peu de légèreté.

Il n'y a pas de comptage objectif et des appréciations du genre « le stationnement lié aux écoles ou aux équipements sportifs reste très rare » (page3) tendent à prouver que les faits n'ont pas été précisément mesurés.

Les photos ont pratiquement toutes été prises le lundi 17 avril à 9h00 ou le mardi 18 avril (mais on ne sait pas à quelle heure!)une seule ayant été prise le vendredi 15 avril (heure inconnue) et une dernière le 17 mai à 17h00.

Il ne semble pas possible de fonder une bonne analyse sur ces seuls éléments épars (les photos n'ont pas été prises systématiquement aux mêmes endroits). Y a-t-il eu de vrais comptages ? Diurnes et nocturnes ? Y a-t-il eu une simulation en fonction des apports générés par le projet ALDI ?

 

 

 

2-Sur le projet d'aménagement

 

Aménager un espace urbain, même s'il a vocation à être « déclassé », cela aurait pu consister en autre chose qu'une simple répartition des automobiles sur un sol imperméabilisé.

Y a-t-il volonté de dédier à ce lieu une ambiance paysagère ? Qu'en sera-t-il de l'ambiance nocturne ?

Les règles de base du développement durable serviront-elles de guide : utilisation de matériaux non polluants, recours aux matériaux recyclés, et importance des sols perméables pour ne pas rejeter les eaux de ruissellement à l'égout.

Absolument rien n'est dit sur ce sujet d'importance !

 

Je pense que le dessin du plan est à revoir entièrement en prenant en considération les éléments suivants :

-préservation des plantations existantes

-place et continuité des cheminements piétons , car les automobilistes peuvent aussi se transformer en piétons

-accueil des vélos (aucun emplacement prévu)

-éviter les 6 places de stationnement en long sur la rue du centre car elles sont implantées à proximité du carrefour et de la sortie des nouveaux stationnements ce qui les rend potentiellement dangereuses

-ne pas sur-dimensionner les voies de circulation : 5,50m à 6,00m suffisent largement

-éviter les surfaces de tarmacadam « perdues » comme celles qui se trouvent à l'arrière des places numérotées 59 et 60 : à cet endroit d'autres autos vont essayer de se faufiler

-donner aux plantations une place que les concepteurs du projet sont assez loin de supposer. Quelles essences ? Quels ports ? Pour donner un peu de qualité à un ensemble dont la seule architecture d'ALDI ne peut être garante.

 

 

Le rapport du commissaire enquêteur peut être téléchargé en suivant le lien ci-dessous :

http://dl.dropbox.com/u/34586409/rapport.pdf

 

 

 

Dominique JESTIN le 26 juillet 2011

 

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